Les robots d’iFOLLOW, de multiples usages en entrepôt
06/10/2021
LeCet article vous est proposé par VoxLog, partenaire du SIDO Paris
Des usages logistiques et industriels
La solution d’iFollow est désormais déployée sur plusieurs sites, en France et à l’international, avec de multiples usages. En entrepôt, elle permet deux modes d’utilisation pour la préparation de commandes : tout d’abord en « Duo », où un ou deux robots peuvent travailler avec un même opérateur, qui va réaliser ses prélèvements avec leur aide. Les robots peuvent déplacer des palettes, des chariots de préparation ou des rolls isothermes, et vont s’interfacer avec le WMS pour récupérer les bons de préparation. « Le système fait alors du clustering, c’est-à-dire définit, avec l’aide d’une IA, les points d’arrêts pour réaliser les prélèvements, optimisant ainsi les déplacements de l’opérateur », détaille Nicolas Menigoz. Deuxième schéma, à destination de la grande distribution : la préparation par zone. Chaque opérateur est responsable de son rayon dans l’entrepôt et les robots vont venir jusqu’à lui pour être approvisionnés en produits et marchandises, selon l’arrivée des bons de préparation. « Nous n’avons pas encore d’installation opérationnelle, mais nous avons pu calculer des gains de productivité très élevés. À nous de rendre la solution plus robuste avec des retours d’expérience sur le terrain ». Autre type d’usage, le transport de charges. « Chez les logisticiens, cela peut être de la transitique de palette, d’une zone de stockage jusqu’à un quai par exemple, avec un roulage entièrement autonome. Dans l’industrie, le robot peut faire le lien entre les ilots de production ».
iFollow propose également d’embarquer des convoyeurs à rouleaux motorisés sur les robots, en collaboration avec Marceau. « Sur des sites équipés de transstockeurs, notre robot peut récupérer directement les palettes en s’accostant au système automatisé, puis faire le roulage jusqu’à des zones de picking ou d’expédition ». En 2021, la jeune pousse souhaite multiplier les projets, faire grandir son chiffre d’affaires et continuer les développements techniques : « Nous voulons proposer des flottes de plus de cinquante robots, ce qui nécessite des architectures informatiques et électroniques plus poussées encore », conclut Nicolas Menigoz.